L'article utilisait deux exemples pour montrer qu'en architecture, les intentions de conception et de représentation priment souvent sur les besoins des personnes en situation de handicap.

« Au nom de la «qualité de la forme», les personnes atteintes d’un handicap se retrouvent constamment, aujourd’hui encore, exclues ou désavantagées. Deux exemples que nous livre l’actualité.

L’aménagement de bâtiments et d’installations adapté aux handicapés est souvent en concurrence avec des intérêts divergents. Lors de la pesée des intérêts des personnes en situation de handicap, et de celle des contraintes dites «objectives«, telles que protection des bâtiments historiques, faisabilité technique, surcoûts ou sécurité du fonctionnement, il s’agit de trouver une solution optimale selon le principe de la proportionnalité. En revanche, lors du choix entre un aménagement artistique ou architectural et les droits des handicapés, les priorités doivent se situer ailleurs. Aussi louables que soient, dans l’intérêt général, les qualités esthétiques et formelles, elles ne doivent jamais justifier des barrières qui empêchent des êtres humains de profiter d’un lieu ou d’un bâtiment – ce serait du «racisme bétonné». »

 

L’article extrait du bulletin n° 42 / 2005 est disponible en format pdf.
      Öffentlich zugängliche Bauten : Lieux d'exposition / Musées. Themen Publikationen : Monuments historiques. Publikationsarten : Articles.