«Nous vivons dans un Etat de droit et les lois doivent être respectées» s’exclame dans un bel élan de fierté le conseiller communal Habertür dans son bistrot favori, à propos de l’expulsion d’une famille de requérants d’asile. Le lendemain, il autorise la construction d’une école non conforme à la loi, pourtant formelle, de son canton sur les bâtiments adaptés aux handicapés. Interrogé à ce sujet, sa réponse est simple: «Nous n’avons pas de handicapés au village».
L’article extrait du bulletin n° 19 / 1991 est disponible en format pdf.